Le rapport d’activité de la Fondation du Souffle présente l’ensemble des activités de la Fondation sur la dernière année écoulée, ainsi que des informations sur les dons, les projets de recherche, les actions menées, l’organisation de la structure ainsi que les chiffres de l’année. 

• 2018
• 2017
• 2016
• 2015

• De financer la Recherche sur les maladies respiratoires : des subventions sont attribuées aux travaux les plus prometteurs, sélectionnés par un Conseil scientifique composé de 20 membres reconnus pour leur expertise.
• D’informer et de sensibiliser notamment à la nécessité de diagnostiquer et traiter les maladies respiratoires et à lutter contre les agresseurs du souffle (tabac, pollution, pollens, …).
• D’aider les malades respiratoires en situation précaire : chaque semaine, la Fondation du Souffle et les comités départementaux/régionaux attribuent des aides financières aux malades respiratoires et accompagnent la réinsertion professionnelle et familiale de ceux confrontés aux difficultés socio-économiques les plus graves.

Marie-Caroline TISSERAND - MARCHADOUR

Relation Donateurs

mc.tisserand@lesouffle.org

 Tél : 01 46 34 58 40

Dans le cadre de son groupe de travail GOLF dédié aux Cancers du poumon, la SPLF (Société de Pneumologie de Langue Française) a édité 6 fiches qui répondent par VRAI ou FAUX aux à priori que peuvent avoir les gens sur le cancer du poumon.

Ces fiches ont été rédigées par des pneumologues membres de ce groupe de travail, dont certains sont également membres du Conseil Scientifique de la Fondation du Souffle :

• Le cancer du poumon est fréquent par le Pr Jean-Bernard Auliac (Créteil)
• Il vaut mieux découvrir un cancer du poumon avant qu'il ne donne des symptômes par le Dr Olivier Leleu (Abbeville)
• On ne peut pas prévenir le cancer du poumon par le Pr Sébastien Couraud (Lyon)
• Le pronostic du cancer du poumon est en train de changer par le Dr Didier Debieuvre (Mulhouse)
• Le cancer du poumon nécessite toujours des chimiothérapies lourdes par le Pr Marie Wisley (Paris)
• Lors de leur prise en charge, les patients sont obligés de participer à des essais cliniques par le Pr Laurent Greillier (Marseille)

Retrouvez ici les réponses aux questions les plus fréquentes !

Retrouvez également en bas de page toute la documentation éditée par la Fondation du Souffle sur la thématique : Lettre de la Fondation du Souffle dédiée, brochure "Mieux vivre avec" et notre page dédiée sur le site internet aux Cancers du poumon.

La Fondation du Souffle et les 26 organisations de patients, d’usagers et de professionnels de santé membres du collectif des états généraux de la santé respiratoire s’engagent pour améliorer et promouvoir la santé respiratoire.

Notre collectif invite l’ensemble des acteurs à travailler ensemble pour mettre en œuvre un grand plan national Santé Respiratoire !

Nous avons été fiers de lancer l’Observatoire de la Santé Respiratoire le 9 février 2023 à l’Assemblée nationale en présence du Ministre de la Santé et de la Prévention et de plusieurs acteurs institutionnels.

Avec cet observatoire, notre objectif sera de suivre et d’évaluer l’état des politiques publiques sur la santé respiratoire durant tout le quinquennat et de formuler des propositions pour répondre aux défis des maladies respiratoires.

Nous avons décidé de le construire autour de 6 thématiques recouvrant l’ensemble des enjeux des maladies respiratoires :

1. Lutter contre les facteurs de risque environnementaux
2. Faire connaitre la santé respiratoire aux Français.
3. Créer des parcours de santé pour tous les patients à tous les âges de la vie
4. Mieux dépister les maladies respiratoires
5. Accélérer la recherche et l’accès aux innovations
6. Reconnaitre le handicap respiratoire et lutter contre l’exclusion sociale

Retrouvez notre évaluation et l’ensemble de nos propositions pour 2023 et au-delà sur notre site : https://www.collectif-sante-respiratoire.com/

C'est la Journée Mondiale contre la Tuberculose, et à cette occasion nous avons souhaité faire un point sur cette maladie qui touche encore de nombreuses personnes en France et dans le monde. 

La tuberculose est sans doute la plus ancienne des maladies respiratoires recensées. Très contagieuse et provoquée par une mycobactérie transmissible par voie aérienne aux enfants comme aux adultes, la tuberculose affecte principalement les poumons, provoque une toux chronique, de la fièvre et des douleurs thoraciques et, peut si elle n’est pas traitée, évoluer vers le décès.

Depuis 2007, l’obligation vaccinale a été levée en France et bien que le nombre de cas déclarés soit stable (environ 4 000 cas/an), la vigilance reste de mise au regard de la multiplication des souches bactériennes résistantes aux traitements connus. Un défi pour la recherche de nouveaux traitements plus efficaces !

Si la tuberculose se soigne bien, son traitement est lourd :

• prise de plusieurs antibiotiques pendant 6 mois
• isolement au tout début du traitement (hospitalisation en chambre seule, port d’un masque, etc.) pour réduire le risque de contagion.

Les effets secondaires sont nombreux. Il arrive que ces traitements créent des lésions du foie conduisant certains malades à les arrêter et ainsi s’exposer à un risque de rechute et de résistance aux antibiotiques.

La Fondation du Souffle soutien des projets de recherche grâce à vos dons. À l'occasion de cette journée, nous mettons en valeur 2 projets très prometteurs pour améliorer la qualité de vie des malades.

Développer une nouvelle stratégie de traitement de la tuberculose

Il s’agit de développer l’administration, directement dans les poumons, de nanoparticules contenant un agent antituberculeux spécifique au moyen d’une poudre sèche pour inhalation.

Un vrai bénéfice pour le patient, car l’administration ciblée de traitements antituberculeux directement dans les poumons pourrait faciliter l’accès des traitements aux sites infectieux, permettant ainsi de prévenir et/ou réduire la propagation de la tuberculose et le développement de souches résistantes aux médicaments.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter le document dédié en bas de page.

Mise en évidence d’un gène indispensable au combat contre les mycobactéries

Ces travaux permettent d’envisager une amélioration du diagnostic et de la prise en charge des patients. Tous les détails sur notre page dédiée aux succès de la recherche financée par la Fondation du Souffle. 

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C’est le plus courant des troubles respiratoires du sommeil. Il se traduit par des arrêts respiratoires à répétition durant le sommeil.

Il est plus fréquent après la cinquantaine et chez les hommes, mais il peut apparaître à tout âge, même chez les enfants. La grande majorité des personnes atteintes ignorent qu’elles souffrent de ce trouble aux conséquences potentiellement graves sur la santé.
 

Plusieurs facteurs de risques ont été identifiés et favorisent des apnées obstructives du sommeil chez l’adulte :

• Le surpoids : il entraîne une augmentation de la masse graisseuse au niveau de la gorge et de l’abdomen
• L’âge : le vieillissement entraîne entre autres une perte d’élasticité des conduits aériens et une baisse du tonus musculaire
• La consommation d’alcool ou de somnifères contribue au ronflement, ainsi qu’aux apnées du sommeil

Certaines caractéristiques anatomiques de la face peuvent également faciliter l’apparition d’apnées du sommeil :

• mâchoires trop étroites
• palais trop creux ou trop plat
• fosses nasales trop petites
• menton placé trop en arrière, etc.

Trois principaux symptômes suggèrent une possible apnée obstructive du sommeil :

• le ronflement
• la somnolence et la fatigue durant la journée
• une respiration nocturne avec des pauses et une reprise de respiration bruyante

D’autres signes doivent également vous alerter :

• maux de tête le matin
• difficultés de concentration
• irritabilité
• dépression
• besoin accru d’uriner la nuit
• baisse de la libido...

Deux types d’examens peuvent être prescrits : une polygraphie ventilatoire ou une polysomnographie, qui permet la détermination des stades du sommeil.

La prise en charge dépend de la sévérité du syndrome et de ses causes, quand elles sont identifiables. Trois méthodes thérapeutiques existent.

1. La pression positive continue (PPC)
 

C’est le traitement de référence. Cette technique consiste à appliquer une pression au niveau des voies aériennes supérieures, par l’intermédiaire d’un masque nasal ou bucco-nasal et d’un petit compresseur. Cette pression maintient les voies aériennes ouvertes, ce qui empêche l’installation des apnées et ainsi normalise le sommeil.
 

2. L’orthèse d’avancée mandibulaire

Cette prothèse, placée dans la bouche et portée la nuit, avance la mâchoire inférieure, ce qui dégage le pharynx pour laisser passer l’air. Ce dispositif, réalisé sur mesure, force la langue à avancer et permet de libérer le passage de l’air dans le pharynx.

3. La chirurgie

Si la cause des apnées est liée à un défaut anatomique, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Si l’ablation des amygdales et/ou des végétations est banale chez l’enfant, le recours à une chirurgie correctrice d’anomalies anatomiques reste l’exception.

• Ameli
• Santé publique France
• Inserm
• HAS
• Les Rencontres de la Fondation du Souffle sur le thème des "Apnées du sommeil"

• Faites le test d’Epworth depuis notre site
• Soufflotest 

En vieillissant, les poumons se fragilisent et les agresseurs du souffle sont de plus en plus nombreux. 

Le vieillissement normal entraine une altération de l’ensemble des fonctions respiratoires

• Avec l'âge on observe un trouble ventilatoire, qui pourrait être lié à des remaniements des parois bronchiques.
• L’affaiblissement des muscles respiratoires et la rigidification de la cage thoracique conduisent à des volumes d’air mobilisables plus petits et à une résistance à l’effort moindre.
• Le déclin des défenses immunitaires pulmonaires entraine une plus grande vulnérabilité et sensibilité aux infections respiratoires bactériennes ou virales. Ces infections sont également favorisées par la vie en institution. Les vaccins contre les infections respiratoires sont donc vivement recommandés pour les personnes âgées.
• L’altération du réflexe de toux entraine une augmentation des inhalations de sécrétions oropharyngées dans les poumons pouvant causer des pneumopathies.

Ces manifestations du vieillissement ne provoquent pas nécessairement de pathologie mais diminuent significativement la qualité de vie des sujets âgés.

En raison de la réduction de l’activité physique et de leurs déplacements, les personnes âgées sont plus exposées aux polluants atmosphériques domestiques. Depuis quelques années, les établissements d’hébergement des personnes âgées font l’objet de travaux d’étude de la qualité de l’air intérieur et de ses effets sur cette population considérée comme fragile. GERIE(1), une étude européenne sur 600 personnes de plus de 70 ans dans 50 maisons de retraite, a recensé les niveaux de polluants de l’air auxquels sont communément exposées les personnes âgées dans les EHPAD d'Europe. Cette étude a mis en évidence un lien entre la pollution de l’air intérieur et le développement de symptômes/pathologies respiratoires chez les personnes âgées, et ce, malgré des taux de polluants dans l’air sous les seuils des réglementations européennes.

Les effets les plus notables retrouvés sont des difficultés respiratoires, des essoufflements, une respiration sifflante et de la toux. Les effets sont apparus plus marqués chez les plus de 80 ans et dans les établissements mal aérés. La sensibilité des sujets âgés à la pollution de l’air intérieur peut s’expliquer par :

• un système immunitaire plus faible
• des problèmes respiratoires préexistants ou non diagnostiqués
• une moindre capacité à éliminer les produits toxiques du corps

Aujourd’hui, plus de 4 millions de Français souffrent d’asthme et d’allergies. Et beaucoup d’entre eux hésitent à avoir une activité physique, pourtant bénéfique et souvent conseillé par les professionnels de santé. Aussi, pour vous informer sur la pratique d’activités physiques adaptées et en toute sécurité pour les personnes asthmatiques et/ou allergiques. Dans le cadre de notre programme Activ' ton Souffle nous vous invitons à découvrir les conseils d'experts et témoignages de patients.

Ces vidéos seront diffusées gracieusement par les TV locales, régionales, web TV et TV associative entre le 17 avril et le 7 mai dans le cadre de la journée mondiale de l'asthme.

Activ’ ton souffle ! Le mag info - Émission N°1

• L’interview : "Asthme/allergies : pratiquer une activité physique, c’est important !" avec le Pr Jésus Gonzalez, pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP (Paris), et Président de la SPLF (Société de Pneumologie de Langue Française)
• Question-réponse La question de Flore : « Bonjour. Je suis asthmatique et j’ai du mal à respirer dès que je fais des efforts. Mais j’aimerais me mettre au sport, est-ce que c’est dangereux pour moi ? » La réponse du Pr Bruno Crestani, pneumologue à l'hôpital Bichat Claude-Bernard AP-HP (Paris), et Président de la Fondation du Souffle
• Le témoignage : "Je souffre d’allergie respiratoire et je pratique une activité physique régulière" avec Laurann, asthmatique et sportive (course à pied et vélo)

Activ’ ton souffle ! Le mag info - Émission N°2

• L’interview : "Bien choisir son activité physique" avec Tony Rénia, coach Sport-Santé
• Question-réponse / La question d’Hakim : « Bonjour. Quand on est asthmatique et que l’on veut faire du sport en extérieur, il faut prendre en compte les pics de pollution ou la météo ? » / La réponse du Pr Bruno Crestani, pneumologue à l'hôpital Bichat Claude-Bernard AP-HP (Paris), et Président de la Fondation du Souffle
• Le témoignage : "Je suis asthmatique et je pratique un sport" avec Stéphane, asthmatique et marathonien

Activ’ ton souffle ! Le mag info - Émission N°3

• L’interview : "Activité physique et asthme/allergies : les précautions à prendre" avec Sonia Hassan, kinésithérapeute
• Question-réponse / La question de Laurent : « Bonjour. J’ai 65 ans. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de sport. J’aimerais bien m’y remettre. Vous avez des conseils ? » / La réponse du Pr Bruno Crestani, pneumologue à l'hôpital Bichat Claude-Bernard AP-HP (Paris), et Président de la Fondation du Souffle
• Le témoignage : "Je suis une sportive asthmatique de haut-niveau" avec Maïssa, sportive de haut-niveau souffrant d’asthme